Aides à l’embauche de jeunes et d’alternants prolongées

Un groupe d'apprenants rigole

Apprentissages et alternances

Pour les aides à l’apprentissage et aux contrats de professionnalisation (8000€ pour un majeur et 5000€ pour un mineur), il est prévu de les prolonger en l’état jusqu’à fin 2021. Il était envisagé d’exclure les alternants au niveau bac +5 et de réduire le montant de l’aide à 4000€ pour les entreprises de plus de 250 salariés à partir de mai. Finalement, le gouvernement a préféré maintenir les aides au recrutement d’alternants dans les mêmes conditions jusqu’à la fin de l’année.

C’est plus de 500 000 contrats d’apprentissage qui ont été signés durant l’année 2020. En étendant l’aide sur toute l’année 2021, le gouvernement montre son envie de continuer sur cette voie.

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Aide à l’embauche des jeunes de moins de 26 ans

L’aide exceptionnelle à l’embauche de jeunes de moins de 26 ans pour les entreprises, mise en place cet été, avait déjà été prolongée jusqu’à la fin du mois. Ce lundi 15 mars, le Premier ministre Jean Castex, a annoncé que cette aide sera de nouveau prolongée de plusieurs mois jusqu’au 31 mai prochain.

Cette aide était et restera toujours d’un montant de 1000€ par trimestre de contrat pendant un maximum d’un an. Elle vise aujourd’hui les jeunes touchant un salaire inférieur à deux fois le montant du SMIC. Cela changera le 1er avril, seul ceux touchant moins de 1.6 SMIC pourront en bénéficier.

Selon le ministère, près de 1,3 million de jeunes de moins de 26 ans ont été embauchés en CDI ou CDD de plus de trois mois entre août 2020 et janvier 2021. 340.000 d’entre eux ont pu bénéficier de cette aide exceptionnelle.

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Source : Capital

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En 2020, le nombre d’alternants a bondi de +40% ! Explications sur cette tendance.

3 apprenants rigolent pendant qu'ils étudient

2020 aura été une année bien maussade sur un très large panel d’aspects, mais pas pour l’alternance ! Et c’est le secteur privé qui se trouve en pôle position du nombre de contrats d’alternance, qui ont connu un regain de 40% ! Un nouveau record a ainsi été franchi, porté par un contexte économique, sanitaire mais aussi social inédit. Pourquoi un tel engouement pour ce type de formation ? A la fois du point de vue des apprenants comme des entreprises ? On a mené notre petite enquête !

Petit point sur l’alternance

Un contrat en alternance fonctionne sur deux plans : un apprentissage théorique et une pratique en entreprise. La combinaison de ces deux milieux en fait un moyen privilégié pour apprendre de nouvelles compétences et avoir déjà un pied dans le monde du travail. Il existe sous plusieurs formes :

  • Le contrat d’apprentissage : il se conclut entre un employeur et un salarié et vise à ce que l’apprenti obtienne en bout de cursus un diplôme d’Etat (CAP, Licence, Master…etc) ou bien Titre RNCP (Répertoire National des Certifications professionnelles).
  • Le contrat de professionnalisation : il relie lui aussi employé et salarié mais se différencie par son déroulement en formation continue, à l’inverse du contrat d’apprentissage qui se déroule en formation initiale. L’apprenti intègre ce type de formation en vue d’obtenir une qualification professionnelle dans le domaine qu’il a choisi.

Les possibilités sont très variées et chacun peut y trouver son compte !

Gage d’employabilité

Avec la crise épidémique, les apprentis, notamment les jeunes, craignent pour leur avenir. Trouver un emploi n’était déjà pas facile, mais l’arrivée de la Covid a été le grand coup de massue pour beaucoup de domaines qui recrutent. Ainsi, le nombre de stages créés dans le domaine privé ont chuté de 20%. Face à cette conjoncture difficile, l’alternance s’est prouvée comme une solution adaptée mais surtout porteuse et séduisante, au vu de son succès chez les chercheurs d’emploi comme chez les recruteurs.

Apprendre tout en étant rémunéré est un des critères les plus attrayants. La crise ayant rendu la vie étudiante plus précaire et raréfié les jobs étudiant avec la fermeture de nombreux secteurs recruteurs de jeunes, il n’est pas étonnant de les voir se tourner vers ce mode d’apprentissage hybride.

L’Etat répond à l’appel

Cette tendance à l’alternance fut aussi portée par de nombreux facteurs extérieurs, dont beaucoup furent générés par l’Etat. Côté apprentis fut créé le dispositif « 1 Jeune, 1 solution » qui œuvre à accompagner financièrement les entreprises générant ce type de contrat, avec une aide à une hauteur de 8000€ pour les apprentis majeurs et de 5000€ pour les mineurs. Petit rappel, le délai de cette mesure fut prolongé jusque fin Mai 2021 !

Les aides financières ne font pas tout cependant. L’alternance est en soi un formidable tremplin, à la fois pour son taux d’employabilité mais aussi pour tout ce qu’il combine : diplôme, financement et forte embauche à la sortie, un grand nombre d’entreprise choisissant d’intégrer les apprentis qu’ils ont formés comme collaborateur. Une étude Adecco a ainsi prouvé que 9 apprentis sur 10 décrochaient un emploi une fois entrés dans le monde du travail.

Toutes ces aides ont participé à l’essor de l’alternance, et même les secteurs les plus touchés par la crise ont pu créer de l’embauche grâce à ces outils.

Pallier le manque d’offres en alternance

Trouver une alternance n’est pas de tout repos. Ce type de parcours a beau séduire de plus en plus, il n’est pas cependant à la portée de tous. Les offres sont parfois insuffisantes par rapport à la demande. Plusieurs entreprises ont cependant pu pallier cela en créant elles-mêmes leur propre centre de formation (CFA), permettant d’offrir aux apprenants une expérience complète. La SCNF ou bien encore Hubside.Store furent parmi les premiers recruteurs-formateurs à avoir créé ces programmes d’intégration dans des domaines commerciaux ou techniques.

La loi « Avenir Professionnel » avait été créée en 2018 pour justement encourager cette démarche et de nombreuses entreprises ont décidé d’y faire appel en ces temps difficiles. Elle permet aussi aux jeunes d’être recrutés en apprentissage à tout moment de l’année et d’être bénéficiaires de nombreux financements (aide au permis de conduire, augmentation du salaire pour les moins de 20 ans en CAP ou Bac Pro, financement de contrat…etc).

La montée de l’e-learning

Le monde d’aujourd’hui dépend du plus en plus du digital. Note vie quotidienne tendait déjà vers la digitalisation mais la crise sanitaire a tout fait basculer, confortant les métiers du numérique dans la propension à devenir les métiers de demain. Le digital prend de l’importance chez les employeurs qui n’hésitent plus à se tourner vers la formation en ligne et à distance, devenue LA solution adaptée à l’heure de la distanciation sociale. Les compétences numériques impliquées seront de plus en plus recherchées et permettront aux apprenants de mieux s’adapter à l’environnement de travail en pleine évolution, voire en pleine transformation.

Source : Iscod.frActu-Economie.com

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Six mois de plus pour inscrire les droits acquis au titre du DIF

Ce qui va changer d’ici 2021

Les salariés auront jusqu’au 30 juin 2021 pour basculer sur leur compte personnel de formation les heures acquises au titre du droit individuel à la formation. Ce délai supplémentaire de six mois sera acté une fois le projet de loi autorisant la prorogation de l’état d’urgence sanitaire adopté.

Les personnes disposant d’un crédit d’heures acquises au titre du droit individuel à la formation (DIF) auront six mois de plus pour les transférer sur leur compte personnel de formation (CPF). La date butoir pour effectuer cette démarche, qui était fixée au 31 décembre 2020, va être reportée au 30 juin 2021. C’est ce que prévoit l’article 5 du projet de loi autorisant la prorogation de l’état d’urgence sanitaire examiné en nouvelle lecture cette semaine au Parlement. Cette mesure est issue d’un amendement déposé par le gouvernement.

Jusqu’à 1800 euros

En pratique, pour bénéficier du transfert de droits, les personnes concernées doivent saisir leur solde d’heures directement sur « Mon compte formation » en se référant aux documents fournis par leur employeur : bulletin de salaire de décembre 2014 ou janvier 2015, attestation de droits au DIF ou certificat de travail. Les heures acquises au titre du DIF seront créditées sur le CPF des bénéficiaires à raison de 15 euros par heure, soit un potentiel de 1 800 euros pour les personnes qui avaient atteint le plafond de 120 heures. « Le montant saisi fera l’objet d’un contrôle à la première demande de formation », rappelle la Caisse des Dépôts sur le site « Mon compte formation. »

Accroître la visibilité du CPF

A l’heure où la crise et le plan de relance rebattent les cartes en termes de compétences, Élisabeth Borne a rappelé, lors de son audition, qu’il était important que les salariés se saisissent de leur CPF : « il faut que ça devienne une référence dans l’esprit de tous les salariés ». Pour donner davantage de visibilité à « cet outil d’émancipation », le ministère du Travail entend communiquer davantage auprès des employeurs et des salariés tout en continuant à enrichir l’application. Les entreprises ont désormais la possibilité d’abonder directement le compte de leurs salariés, une fonctionnalité opérationnelle depuis le mois de septembre. Et d’autres évolutions sont à l’ordre du jour.

Orienter vers des métiers porteurs

« Dans le cadre du plan jeunes, nous avons décidé de mettre en visibilité sur le CPF l’ensemble des formations gratuites auxquelles les jeunes peuvent accéder », a rappelé la ministre du Travail. Le gouvernement a également prévu d’abonder le CPF des personnes qui choisiraient de s’orienter vers des secteurs jugés porteurs dans le cadre du plan de relance tels que la transition énergétique, le numérique ou les métiers du soin. Une enveloppe de 25 millions d’euros a été allouée à ces abondements dans le cadre de France Relance.

Source : Centre Inffo

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Plan de relance : 15,55 Mds pour l’emploi et la formation

reforme formation

Le 3 septembre 2020, le gouvernement a présenté « France Relance », le plan de relance français doté de plus de 100 milliards d’euros. Au sein du volet « Cohésion », figurent les mesures axées sur la sauvegarde de l’emploi, les jeunes, le handicap et la formation professionnelle dotées de plus 15 milliards d’euros.

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